Mis à jour le 29 juin 2025

Jōmon Sōsōki Jidai – 草創期時代, « Proto-Jōmon » – Article 16
Bienvenue amis lecteurs, dans un voyage fascinant au cœur de la mythologie et des légendes japonaises.
Plongeons ensemble dans ce seizième article, où nous allons parler du Jōmon Sōsōki Jidai – 草創期時代, « Proto-Jōmon », 1re ère Majeure de la 1re ère traditionnelle du Nengō – 年号, « ères traditionnelles », Jōmon Jidai – 縄文時代.
Pour une meilleure lecture du présent article, je vous invite à consulter l’article 14 – Kyūsekki Jidai – 旧石器時代, « L’ère du Paléolithique », présentant une vue des différentes structures de l’histoire introduisant le paléolithique japonais dit Kyūsekki Jidai – 旧石器時代, « l’ère du paléolithique » menant au Jōmon Jidai.
Nous allons étudier l’histoire durant cette période qui a permis d’initier le calendrier japonais ainsi qu’une nouvelle vague de migration sur l’archipel Nippon.

L’ère Jōmon se place dans la Préhistoire (De -3.3 millions avant J.C à `-500 avant J.C), et prend son origine entre le début de la période Holocène (De -11 700 avant J.C à -8 236 avant J.C), et la fin de la période Pléistocène (De -2.58 millions avant J.C à -11 700 avant J.C).
Le début de cette ère est principalement marqué par une hausse des températures, commençant durant l’âge interglaciaire de la période Holocène (De –11 700 avant J.C à -4000 avant J.C), et voyant au cours des ères majeures suivantes, la fin de l’ère glaciaire.
La première ère Majeure de l’ère Traditionnelle Jōmon se nomme Jōmon Sōsōki Jidai – 草創期時代, « Proto-Jōmon » (De -14000 avant J.C à -9500 avant J.C), et se passe sur une durée d’environ 4500 ans.

La hausse des températures et la présence encore marquée de l’ère glaciaire, permirent la migration d’une population d’environ vingt mille nomades venant trouver refuge dans de nouveaux abris situés sous les roches ou dans les grottes d’un l’archipel inconnu situé au sud de la Chine dit également Chūgoku – 中国, « Pays du milieu ».
Afin de parvenir vers cette nouvelle région où de nouvelle richesse foisonner, les migrants partirent pour la plupart de Chine passant par la Corée dite également Kankoku – 韓国, « Pays de Han », pour finalement traverser le détroit de Tsushima – 対馬島, « Île de Tsushima ».
Kyūshū – 九州, « Neuf provinces », l’une des quatre îles principales du Japon, serait alors le berceau de la civilisation du pays du soleil levant.
On a ainsi pu découvrir en 1960, les premières traces de poteries dans la grotte de Senbukuji – 泉福寺洞窟, de la ville de Sasebo – 佐世保市, dans la préfecture de Nagasaki – 長崎県.
Ces poteries en bande appliquées dateraient alors de -13 850 avant J.C à -12 250 avant J.C, voire de -15 000 à -16 520 selon les plus anciennes poteries trouvées.
Ces analyses et découvertes récentes furent ainsi faites sur le site archéologique d’Odai Yamamoto Ichi Iseki – 大平山元遺跡, découvert en 1975 et situé dans la ville de Sotogahama – 外ヶ浜町, dans la préfecture d’Aomori – 青森県. Ce site est situé à l’extrême nord de Honshū – 本州, « Île principale », la plus grande des quatre îles principales du Japon.
La localisation de ce site et les découvertes récentes permettent ainsi de poser des questions sur la notion de berceau de civilisation dans le Honshū plutôt que dans le Kyūshū sauf futures découvertes.
Ce lieu permet néanmoins de suivre la localisation décrite dans le Nihon Shoki – 日本書紀, « Chronique du Japon » et Kojiki – 古事記, « Chronique des faits anciens », ces derniers faisant mention du Honshū par les termes de Akitsu Shima – 秋津島, « Île libellule ».

La céramique et la poterie en général était pratiquée pour la cuisson des aliments, et permettait également une meilleure conservation de la nourriture.
Les vagues d’immigration ont permis la venue de nombreux nouveaux colons, qui étant chasseur-cueilleur avait à leur disposition d’importantes sources de nourriture.
Ainsi le nouveau peuple, dit Jōmon, pouvait avoir en abondance des fruits de mer, une pêche et chasse abondante, et une cueillette via les arbres qui fournissaient des marrons et glands à profusion.
On pouvait également voir que le début de la sylviculture et de l’horticulture faisait leur apparition permettant d’améliorer les ressources alimentaires et donc du nombre d’habitants.

Ainsi se termine le seizième article qui apporte plus de détail sur le début de l’ère Jōmon et de l’arrivée des premiers colons.
Cette ère majeure permet alors de voir une nouvelle terre riche de tout, permettant une colonisation optimale grâce aux sources abondantes de nourriture.
Les prochains articles apporteront alors bien plus de détails sur chaque ère Majeure, permettant de savoir comment les Jōmon, nouveau colon du Japon antique, ont pu évoluer sur l’archipel, dans l’optique d’apporter toujours plus d’information sur l’histoire fascinante du pays du soleil levant.
Merci pour votre attention et prenez soin de vous, Mata Ne – またね.
Source :
- Kojiki – 古事記;
- Nihon shoki – 日本書紀;
- Wikipedia (FR, ENG, DE et JP);
- Histoire Japon – Percée;
- Nouvelle histoire du Japon – Pierre-François Souyri;
- Le shinto, la source de l’esprit japonais – Emiko KIEFFER;
- Shinto, Sagesse et Pratique – Motohisa YAMAKAGE;
- Japanese History, 11 experts reflect on the past – Bilingual books
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